Extrait du journal

— Je suis très touché, nous dit-il. du cordial accueil que m'a réservé la société parisienne,, où je compte de nombreuses et déjà anciennes amitiés. Jadis, je formulai le vœu, dans une réunion franco-américaine, que la coupe internationale de tennis échut. un jour, à la France. On m'en voulut un peu de ce souhait affectueux, car la fierté nationale, en matière de sport, est le sentiment le plus légitime. Je n'en suis pas moins heureux que ce.. vœu ait été réalisé de si brillante façon par voi excellents champions. Ils ne me tiendront pas'rigueur de mon désir de voir la coupe repasser de nouveau les océans ?t les mers, parce que ce sera la preuve de& progrès, dans le monde, d'un sport utile et agréable entre tous. Je voudrais que la coupe appartînt, ainsi, à tour de rôle, à toutes les nations, les compétitions sportives internationales me paraissant infiniment plus salutaires que les compétitions politiques, dont, semble-t-il, on a quelque peu abusé, ces derniers temps....