Extrait du journal

poétiques, dont le public lui imposera les éléments, et démontrer*, assure-t-il, qu’on peut faire des vers comme on fait de la tapisserie. — L’exposition des œuvres d’André GUI, galerie Vivienne, est très suivie. Elle restera désormais ouverte le soir jusqu’à neuf heures.GUI fait lui-même, presque chaque jour, les bonnes» de si galerie. — Lee condamnés de l’affaire de Port-Breton ont, domine cela était prévu, Interjeté appel do Jugeaient de la s chambre roirectionnelle.— M.le comte des Isnards, l’une des pertonalités les plus marquâmes du parti royaliste de Marseille, vient de comparaître devant le tribunal correctionnel de celte ville sous la prévention de violences légères envers M. Henri René, secrétaire du Conseil municipal. M.des Isnards, ayant un jour rencontré M. René dans la rue, avait cru remarquer que celui-ci le toisait, et il lui avait renversé le chapeau d'un léger coup de canne. Le tribunal l’a condamne à 50 Ir. d’amende et 100 ir. de dommagesintérêts. — On lit dans le Téléuraphe . En janvier 1882, M. de Freycinet avait fait offrir â l'éminent rédacteur de la Revue des Deux-Mondes qui voile sous le pseudonyme de Valberl le nom de l’académicien Victor Cherbuliez, le poste si difficile et si im|x>rlant de directeur des affaires politiques au ministère des affaires étrangères, en remplacement de M. J.-J. Weiss, démissionnaire. On nous assure que Gambetta avait, au premier moment, accueilli cette idée avec une certaine surprise, mais qu'il a partagé, après réflexion, le regret que les scrupules d’une excessive modestie eussent empêche M. Cfierbuiez d’accepter la proposition qui lut était faite....