Extrait du journal

Le tribunal a évidemment compris que l’on ne peut guère remettre un journal à l’abonné sans le distribuer, ou le lui distribuer sans le lui remettre, que ce soit par un agent payé au mois par nous, ou par un facteur que nous payons à la pièce. L’un et l’autre porte le journal citez l’abon né : c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Quant au fait de récolter de nouveaux abonnements dont se rend coupable notre employé, le tribunal n’y a pas vu non plus d’infraction à la susdite loi antédiluvienne. En effet, le colporteur vend sa marchan dise, tandis que notre agent, quand il remet un numéro spécimen du journal à quelqu’un, ne vend pas ce numéro, il le remet comme échantillon d’une marchan...