Extrait du journal

UN RETOUR VERS L'AMPLEUR s'accuse, semble-t-il, dans les nouvelles collections. La ligne de nos robes s'évase, le tissu forme de nombreux godets ou des plissés « soleil » bien marqués. Mais là place de cette ampleur demeure imprécise ou tout au moins bien différente selon les couturiers. Alors que Madeleine Vionnet la resserre en draperie, Alix a des capes circulaires à tous les étages de notre silhouette en commençant par une petite collerette arrondie, en finissant par une grande cape. Molyneux fait des manteaux trois-quarts ou de courtes vestes extrêmement larges en arrière. Maggy Rouff donne à ses tuniques une ampleur surtout répartie en avant. Et Schiaparelli, plutôt influencée par 1895, mais très 1936 toujours, nous montre des robes à godets tout alentour, qui s'évasent à terre comme des corolles....