Extrait du journal

Un récent rapport de l'Union Nationale des Caisses A. F. montre que l'allocation d'une famille de trois enfants, y compris le salaire unique, a évolué du coefficient 100 en janvier 1947 au coefficient 262 en novembre 1950. Dans le même temps, le salaire du manoeuvre de la métallurgie est passé de 100 à 260. N'en tirons pas une conclusion erronée, car il s'agit de l'addition de deux prestations, et ce que le législateur a recherché, c'est le rapport constant entre l'allocation propriment dite et le salaire du manoeuvre, les indemnités de salaire unique, l'allocation prénatale, la prime à la maternité jouant un rôle supplémentaire de caractère essentiellement fataliste. Sur le plan individuel, les allocataires se trouvent donc en deçà de ce que la loi a prévu. Mais, prise globalement, la masse des salaires soumis à cotisation (pour le régime général seulement) est milliards en 1947 à 1.370 milliards en 1950, c'est-a-dire quelle a doublé. La masse des prestations familiales versées aux salariés passe dans le même temps de 58 a 176 milliards, c'est-à-dire qu'elle a triplé....