Extrait du journal

Cette grève doit se terminer par une solution taise, c’est-à-dire sociale et humaine. Sociale que ceux qui, par leur dur et dangereux labeur, sont à la base de la vie économique française, doivent trouver dans la rémunération de leur travail les possibilités d’une vie décente pour eux et leur famille. Humaine, parce qu’il ne faut jamais oublier les périls constants auxquels sont exposés les mineurs au fond de leurs puits. Ceux qui acceptent cette vie d’efforts et de dangers ont bien le droit, en compensation, de prétendre à quelques heures claires, le travail une fois terminé....