Extrait du journal

ANS ambages, avec clarté, Delamarre apporte dans ce numéro des précisions nouvelles sur le problème des conventions collectives. « La bataille, écrit-il, est commencée. » Il s’agit bien, en effet, d'une bataille dont dépend le sort de nos camarades. Bataille menée inégalement par les organisations syndicales ; les unes recherchant le « baroud » d’une façon systématique, les autres faisant preuve de tout le sérieux que comporte la s’tuatimon. C’est le cas de notre Confédération. Et nous dirons volontiers que ce pourrait être une véritable gageure que de s'engager dans cette voie, malgré les positions raisonnab’es que nous avons, malgré les possibilités démontrées ce réussite, face à une agitation qui, si elle traduit l'impatience légitime des misses ouvrières, n'en est pas moins stérile. Pourtant, ce qui semble une gageure n’est eue l’interprétation d'un état d esprit que, mieux que d'autres sans doute, nous ressentons, parce que nous connaissons les réactions c'es prolétaires français. parce que notre mouvement syndical, héritier d’une longue tradition, a toujours œuvre sur des données constructives et non sur l'attisement des passions. parce que les travailleurs, si longtemps trompés, prennent de moins en moins les vessies pour des lanternes....