Extrait du journal

L’épreuve du malheur, subie en commun par la France et la Belgique, sous l’atroce oppression nazie, a resserré les liens de leur histoire. Dans les années d’incertitude politique et de confusion internationale qui ont précédé cette guerre et ouvert à l'Allemagne les routes de sa nouvelle agression contre la civilisation européenne, les gouvernements français et belge s’étaient j*eu à peu écartés de leur traditionnelle amitié et ce n’est certes pas l’heure de rechercher dans les méprises de l’un ou la méfiance de l’autre à qui incombe la plus lourde part de responsabilité. Dans la lutte contre l’ennemi du genre humain, installé sur leurs territoires, avec ses tanks, ses S. S., sa Gestapo, ses complices de l’intérieur — De Man vaut Déat et Doriot, Degrelle — >e< tortures et sa famine, le peuple français et le peuple belge se sont retrouvés — pour toujours....