Extrait du journal

Encore fallait-il obtenir de M. de Valera ou de son entourage un assentiment au moins tacite. Jusqu’au dernier moment Laval et Franco crurent pouvoir y arriver. Et si une panne de moteur retarda d’un jour le départ de l’avion du traître, c’est que le dictateur espagnol accepta dé donner à son protégé l’ultime chance d’arriver à ses fins. Mais les Irlandais restèrent inflexibles. Depuis quelque temps M. de Vafera a eu un certain nombre de gestes assez malheureux et, malgré son dédain des contingences, il n’a évidemment pas trouvé nécessaire de rendre scabreuse une situation déjà délicate, pour le seul plaisir de faire enrager les nations unies....