Extrait du journal

jamais voulu leur mort. Ce sont les fascistes internationaux qui ont pour emblème le crâne et les deux tibias croisés. Nous ne demandons pas, aux égarés, compte du sang versé malgré eux ou contre eux hier, et qui aujourd’hui les sauve. Nous ne voulons pas davantage mesurer leur verrerie d’hier au nombre ni aux souffrances de nos martyrs. Mais si nous appelons traîtres ceux qui ont trahi, nous appelons égarés ceux qui par lâcheté ou par intérêt ont suivi les traîtres, et qui, à mesure que les mois passaient, voyaient leur intérêt se confondre de plus en plus avec celui de l’oppresseur. Alors, demandons aux égarés du travail d’abord, des comptes ensuite. Exigeons qu’ils méritent le droit de reprendre leur place dans la communauté nationale....