Extrait du journal

O T RE envoyé spécial, Henri Danjou, est allé revivre à Toulon les étapes de la trahison qui nous a coûte, il y a juste deux ans, le tiers de la flotte française. Nos bâtiments avaient du mazout en quantité suffisante pour pouvoir rallier A loyer lorsque l’Allemagne rompit l’armistice. Mais le Führer dépêcha auprès de l’amiral de Laborde, chef de l’escadre, un de ses collaborateurs intimes qui lui dit : « Hitler vous donne sa parole que jamais un seul âe ses marins n’occupera vos bateaux s’ils ne quittent pas Toulon ! » Et l’amiral de Laborde crut à la parole du Führer !......