Extrait du journal

•AMENDEMENT au discours du trône déposé par une cinquantaine d e membres travaillistes de la Chambre des Communes britannique et demandant que l a politique étrangère de M. Bevin ait un caractère plus nettement socialiste, a provoqué une vive émotion à Londres. On dit qu'ils ont été critiqués par le Premier ministre et par M. Herbert Morrison pour avoir fait preuve de déloyauté vis-à-vis du gouvernement. On a suggéré que leur amendement compliquait la tâche déjà assez difficile de M Bevin à NcwYork. On scat accordé à reconnaître qu'ils ne devaient pas soulever un débat d’une telle importance sur la politique étrangère alors que le ministre intéressé se trouvait à l'étranger. D'autres ont souligné que c'était là une querelle Intestine du parti travailliste, qui aurait dû être liquidée en privé au cours de la réunion habituelle du groupe parlementaire du Parti. Tout cela naturellement a réjoui le cœur des « tories ». qui s'efforcent activement de dépeindre cet événement comme une faillite de première grandeur dans les rangs du gouvernement et les chefs tories répètent à qui veut les entendre qu'ils appuient ardemment M. Bevin et sa politique...