Extrait du journal

Il n a jamais été donné à aucune nation chrétienne, de connaître l’exa* s des calamités auxquelles sont réduites alors les populations anglaises. Et si ces malheurs inouïs ne rencontrent pas un puis grand retentissement au-delà du détroit qui sépare Ii s îles br'banni pies du continent, e est qu’à vrai dire, la nation se résumant en quelques ramilles puissantes par leur opulence, rien ne semble changé à l’extérieur. Le grand seigneur n en étale pas moins son luxe et ses excentricités fastueuses. Le clergé, depuis l'évêque jusqu au simple cure, n’en vil pas moins heureux et tranquille, jouissant de ses revenus au milieu d une existence douve et confortable. L’homme politique seul s inquiète, absorbé par la recherche de quelqw’expédient, il n’a garde cependant de trahir au-dehors ses appréhensions II tant que l’univers entier ignore amant que possible, les défaillances de ce colosse si puissant, si plein de vie en apparence....