Extrait du journal

L'Eglise, dit M. Rigault après de longues citations qui préparent celle conclusion, autorise et prescrit même l’enseignement des lettres païennes, pourvu qu’elles SOIENT ENSEIGNEES CHRÉTIENNEMENT. Elle n’en reconnaît pas moins, comme elle le doit, qu'en comparaison des lettres sacrées, les lettres propanes ne sont rien, et c’est ce qui explique les contradictions apparentes de quelques-uns de ses docteurs. C’est ainsi que saint Basile, l’auteur du Traité de la lecture des ouvrages profanes, pat le avec dédain des études qu’il a laides à Athènes. C’est ainsi que saint Jérôme, le défenseur si ardent de la littérature, qui, dès le berceau, dit-il, a usé sa vie au milieu des grammairiens et des philosophes, prodigue ses mépris à la science du monde quand il la compare h la science tic Dieu. Ce n'est là qu’un changement de point de vue ; il n'y a pas de contradiction, pas plus qu'il n'y en a dans l'admiration éloquente de Pose il pour la grandeur de l'homme et dans son dédain plus éloquent encore pour notre néant....