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Gazette de Paris, 6 janvier 1792

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Gazette de Paris
6 janvier 1792


Extrait du journal

sommât pour assurer son Empire ? 11 choit, A elle érigeât le parricide qp vertu : >1 lui tardait d’affilier à la famille nouvelle sortie de ses flancs » comme le crime l'est de l’Enfer , tout ce qui portois un cœur humain. Des milliers d’autres familles respiraient pour aimer un père tendre, autant que bienfaisant. La vue du bonheur dont jouit la Vertu e t le premier supplice du Crime. La Race - Tigre maudit dès-lors le nom sacré de pire : les Rois t Chefs légitimes des Peuples, regardaient le titre de la paternité comme Je premier ornement de leur diadème ; la famille Propagandiste voua dès - lors aux Rois une haine éternelle, & le parricide devint déicide. — Que dis-je ? Comme 1 Eternel attacha de sa main toute - puissante, au pied rai ne de son Trône, le premier anneau de la grande chaîne, qui lie tous les êtres créés par lui depuis ces milliers de globes qui roulent sur nos têtes, jusqu'à ce tertre mobile, sur lequel nous y von s, ia paternité des Rois remontait jusqu à celle de Dieu même. Pour tâcher de faire oublier cette descendance sacrée , fie par une suite du même système, on a dispute i Dieu l’encens de la Terre , aux Rois les tributs de leurs Sujets, aux Ttres les respects de leurs Enfans. Le Fils ingrat fut déicide • le Regicide fut Athée. On n’eut plus v- » -...
Gazette de Paris (1789-1792)

À propos

La Gazette de Paris est un journal antirévolutionnaire publié pendant la période de monarchie constitutionnelle qui s’étend de 1789 à la journée du 10 août 1792. Il fait partie des très rares publications antirépublicaines à apparaître à ce moment. Son unique directeur, Barnabé Farmian Du Rozoi, est un journaliste et homme de lettres connu pour ses positions royalistes. À son apogée, début 1791, la publication est tirée à 6000 ou 7000 exemplaires avant de chuter largement pendant le second semestre de cette même année.

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