Extrait du journal

Da»s l’une de! dcrnitrel Séances, un des Membres, capable moins de pudeur, maigre le lieu où il se trouvait, s écria : Menons donc que t histoire de nos Séances m sou pas celle des Dénonciations. Oo déca «nonce pas moins chaque jour fit à chaque heure. Mais puisque dénoncer est un aliment pour les deux classes d'individus, celle qui vit de Décrets, celle qui vit de délations, deux ainillcs qui n’en font qu’une , ne pourra-t-il pas arriver un second moment de pudeur nouvelle, où quelque Membre s'écrie de manière à sc faire entendre , tâchons donc, que t histoire de nos Dénonciations ne soit pas celle de la Calomnie. — Or, il est des calomnies de toutes les espèces : je commence par celle, dont les suites peuvent être plus horribles, comme pouvant envelopper plus d’êtres vertueux autant qu’infortunés dans une vaste proscription. La pièce ci-joint, qui m'est adressée au nom de la Municipalie de Bapaume, ne peut être trop méditée. A Messieurs les Maire et Officiers...