Extrait du journal

La révolution ce non n seul qui dira toujours à esprit du peuple changement violent, rupture des traditions, divorce dans la grande famille, ce nom ne devrait-il donc pas elh aycr|l-s imprudents qui le prononcent, et qui réveillent à ce bruit toutes les mauvaises passions? Aussi inconséquent que téméraires, ils nevuientpas ou ne veulent pas voir que le principe par eux proclamé comme la source de tout pouvoir n>«t, en réalité, la source que des maux qu’ils partagent avec nous, et dont ils gémissent eux-mêmes , puisque tous ces maux découlent de la ruine de !’««lori/c' dont l’idée révolutionnaire est la négation eslentille, L ancien parti conservateur avait paru ouvrir les yeux à cette vérité, quand, tout meurt:i de sa chute soudaine, il tendait la main aux hommes de la Légitimité. Le secours de nos amis les aida à se relever ; 1 Elysée fit plus; il les enivra en leur livrant presque partout le monopole des positions officiel* les, imprudence capitale qui a si malheureusement enhardi les projets de M, Fhiers et qui commence déjà à se retourner contre I Elysée même. Les voilà donc debout, et ils se croient sans doute bien affermis sur sol pour revenir, comme ils le font, à des instincts, j des principes funestes que le malheur ne leur a pas désappris? Les voilà prononçant de nouveau, sans frémir, le mot de révolution, et ce mot, cette idée si souvent maudits par eux depuis que février s’était chargé de les traduire a leurs dépens, où sont-ils allés 'e; retrouver1 Dans le passé du fils aîné de LouisPhilippe, tombé fatalement avant d’avoir pu juger par lui-même comment la révolution travaille pour le pouvoir, quand le pouvoir est assez aveugle pour lui demander le sacre de son règne d’un jour....