Extrait du journal

Par ses antécédents , l’ancien officier de la garde revalu devenu l’un de nos plus illustres généraux d’Afrique, appartenait à la France et non à la révolution. G est la France seule qu’il a voulu servir, en gardant celte impassibilité de soldat qui a fait de lui, pendant son glorieux commandement de Paris, le type le plus élevé de l’esprit tout social de l’armée. Impénétrable à tous les partis, ne défendant que ce qu’ils voulaient défendre en commun, il a été le représentant de l’ordre imparfait encore, mais sagement neutre, qui nous a sauvés de l’anarchie. Jusqu’au ternie de leur mandat respectif, ces trois noms, Louis Buonaparte, Changainier et l’Assemblée nationale auraient dû rester inséparables. Ce ne sont pas nos amis qui ont jamais désiré voir briser ce triple faisceau. Unies pour faire face à la crise, ces trois forces pouvaient la conjurer, et en préservant la sécurité du présent réserver l’avenir qui n’appartient qu’à la libre volonté de la Frànce. Tout ce qui pourrait refaire cette union sur un terrain neutre, le seul possible jusqu’en ici, serait par nous sincèrement applaudi....