Extrait du journal
Gourgaml et de M. le colonel de Laplace , occupaient la place d’armes. Les i" et 2 e régimens de carabiniers, en garnison à Versailles, le 4e régiment de lanciers, venu de Saint-Germain, et le i,r régiment de hussards, venu de Rambouillet, sous le commandement de M. le général Rlancard, tenaient la tête de l’avenue. Le Roi est monté à cheval, ainsi nue les princes, et a passé devant le front de ces régimens et de la garde nationale , qui, à la vue de S. M., ont fait écla ter le plus vif enthousiasme, lue population immense, qui remplissait les contre - allées, mêlait continuelle ment ses acclamations aux cris de vive le Hoi / qui se répétaient sur toute la ligne. Le Roi s'ôtant arrêté en face de la grille du palais , M. le maréchal, ministre de la guerre , a fait former le carré, les drapeaux au centre, et ouvrir le ban. Alors lé Roi a dit : « Mes chers camarades, » J'ai voulu avoir le plaisir de donner moi-même les » croix que jo viens d’accorder à ceux qui les ont si bien » méritées. Ces récompenses vous garantissent celles que » vous obtiendrez à votre tour , en marchant sur leurs » traces, en restant toujours fidèles à vos drapeaux et » à vos sermons, en défendant vaillamment nos lois et » la patrie. Je sais que toutes les fois que la France » aura besoin de vous, elle vous trouvera dignes du nom » français ; et j’aime à vous répéter combien je serais » heureux de me remettre encore à votre tête , si la » défense de la patrie vous appelait à verser votre sang » pour elle. C’est toujours un bonheur pour moi de me » trouver au milieu de vous, et de vous témoigner » toute ma confiance et toute ma satisfaction. » Ensuite M. le maréchal a fait l’appel de ceux qui de vaient être décorés , et le Roi leur a remis successive ment les croix d’Honncur. La garde nationale et la troupe de ligne ont défilé de vant S. M., dans le pins bel ordre, aux cris sans cesse renouvelés de vive le Hoi ! Après cette revue, qu’un tems magnifique a favorisée, le Roi est remonté en voiture pour retourner à Paris. S. M. était de retour aux Tuileries à trois heures....
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
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