Extrait du journal
anglais. De tels hommes ne doivent plus être tolérés ; que le gouvernement anglais sache arrêter leurs complots. Mais ce n’est pas par la mesure d’union qu’on en viendra à bout. Je n’attache pas, au reste , la même importance à l’argument tiré du peu de connexion qui existe en ce moment entre les deux royaumes , qu’en attachent les partisans du projet d’union. Dans l’état présent des choses , le pouvoir exécutif anglais ayant Vini'iativc de la paix et de la guerre, ex-rce assez d’influence sur 1 Irlande , pour l’em pêcher de neutraliser ses ports de mer. Eu cas de guerre , les Irlandais nous fournissent des subsides , des munitions, des hommes. Il est reconnu d’ailleurs que l’Irlande ne peut cons tituer à elle seule un gouvernement. Sa position la force à s’allier à quelque voisin ; elle n en a que deux , l’Angleterre et la France. Or , je vous le demande , quelle est de ces deux nations cr-ile dont l’alliance lui présente le plus d avantages ? ce n'estpas une ques ion à faire. Les richesses quelle reti’re de nos relations commerciales , l’engage raient seules à ne jamais se séparer de nous. Par conséquent, nulle crainte de ce côté, rien . qui nécessite le projet d’union , qui n’etnpêcheI rait pas d’ailleurs les Irlandais de s’unir aux j Français , trois mois après son exécution , et à ' la première occasion qui s’en présenterait. Une autre considération , qui devrait vivement nous frapper , serait l’introduction dans la chambre , d'un grand nombre de membres de celle d Irlande. Mon opinion est que leur entrée n'occasionnera ici que tumulte et désordre. Au reste , je n’entre pas dans de plus grands dcveloppemens. Mon avis est que le moment n’est pas favorable pour exécuter le projet d’union , et selon moi , la question doit être ajournée. Après un très-long discours de l’orateur de* communes en faveur du projet , dans lequel il réfute l’assertion du préopinant , que le projet ne mettra pas fin à tous les désordres qui se sont élevés en Irlande , et qui finit par une exhortation à tous les membres de la chambre , de déposer toute vue d’intérêt particulier , toute passion , tout ressentiment dans la dis cussion d’une affaire qui va décider du bon heur de l’Angleterre , M. Douglas fait la lecture des i«*, 2e , 3e , 4e et 5e projets de résolution relatifs à l’union....
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
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