Extrait du journal

Le Journal officiel a publié hier un d<> cfct qui était attendu avec impatience par beaucoup de pères de famille. On savait, il est vrai, depuis longtemps, que, dans sa séance du 2(i janvier, le Conseil supérieur de l'instruction publique avait décidé qu’à l’avenir le baccalauréat ès lettres se com poserait de deux épreuves absolument dis tinctes et subies, l’une à la fin de la rhéto rique, l’autre après la philosophie; mais tant que cette résolution de l’honorable assemblée n’avait point été sanctionnée,on pouvait craindre que quelque circonstance imprévue eu vînt ajourner indéfiniment l’exécution. Le journal VInstruction publique, ne par tageait point, ces doutes, et répondait avec une merveilleuse assurance à toutes les questions qu’on lui adressait à ce sujet : « Est-il vrai, nous demande-t-on, que le baccalauréat ès lettres, scindé en deux parties, soit facultatif celle année ? Nous répondrons que rien n’est plus vrai. C’est le conseil supérieur qui en a décidé ainsi; le baccalauréat scindé est facultatif cette année, obligatoire au mois de novembre 187.7. » Mais pourquoi celte feuille, qui n’a rien, que nous sachions, d officiel, auraitelle été mieux informée que les doyens des facultés, que les proviseurs, que les prin cipaux, que tous ces hauts fonctionnaires, enfin, qui auraient dû, ce semble, rece voir les premières confidences ministériel les, et qui, avant-hier encore, déclaraient ne pouvoir rien affirmer? Nous ne pouvions oublier d’ailleurs que, si cette utile réforme avait eu la bonne...