Extrait du journal
» J’ai lieu d’espérer que les allocations qui seront » fixées pour les services publics, suffiront pendant » plusieurs années à tous leurs besoins , et que je » pourrai désormais appliquer les excédons de pro» duits à la réduction des taxes les plus onéreuses. » Rendons grâces , Messieurs , k la divine Provi» dence , d’une situation si favorable , et travail» » Ions de concert k l’accroître et k l’affermir, afin » que mes peuples en puissent long-tems recueillir » les fruits. La France , industrieuse et tranquille , » acquerra une grandeur nouvelle , et ses succès » dans la paix ne répandront pas moins d’éclat que » n’en répandraient encore scs vertus guerrières r » si l’honneur l’obligeait k les déployer. » Le discours du Roi étant terminé , M. le chan» celier, après avoir pris les ordres de Sa Majesté , a informé MM. les députes des départemens élus dans l’intervalle des deux sessions, que Sa Majesté permettait qu’ils prêtassent serment devant elle ; qu’il allait en lire la formule ; que M. le ministre secrétaire-d’état de l’intérieur eu ferait l’appel, et que MM. les députés appelés répondraient, debout et de leur place , ces mots : Je le jure. M. le chancelier a lu la formule du serment de MM. les députés, ainsi conçue : « Je jure d’être fidèle au Roi, d’obéir k la Charte » constitutionnelle et aux lois du royaume, et de » me conduire en tout comme il appartient k un 1» bon et loyal député. » MM. les députés nouvellement élus (1) ayant prêté serment , M. le chancelier a déclaré, par ordre du Roi que la session de la chambre des pairs et de la chambre des députés , pour l’année 1827 , était ouverte , et que chacune d’elles était invitée k se réunir demain à midi dans le lieu ordinaire de se» séances , pour commencer le cours de ses travaux. . Sa Majesté a été reconduite jusqu’à la pièce atte nante au salon de Mosaïque, de la même manière qu’elle avait été reçue en y arrivant. Une seconde salve d’artillerie a annoncé le retour du Roi au château des Tuileries. Les cris réitérés de vive le Roi I ont accueilli Sa Majesté k son arrivée et l’ont accompagnée k son départ....
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
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