Extrait du journal

railles, c’est assez, en effet, de ces deux grandeurs : celle de la vie qui vient de s’éleindre, celle de l’éternité qui commence pour elle. Le contre-coup que la nomination de M. Welche à la préfecture de Nantes devait avoir, disait on, dans une sphère bien diffé rente, celle de nos bibliothèques, vient de se réaliser en effet par la nomination de M. Lavedao, l’ancien préfet de la LoireInférieure , aux fonctions nouvellement créées d’administrateur adjoint de laBihliotlièque nationale. Il eût été en effet assez difficile de placer à la tête de ce grand établissement quelqu’un qui, jusque-là, lui avait été absolument étranger. Aussi n’est-ce pas, et nous l’en félicitons, ce qu’à fait le Gouvernement. En donnant pour successeur à M. Taschereau, admis à faire valoir ses droits à la retraite, M. Léopold Delisle, dont la science est aussi grande que le zèle pour nos grandes collections de la rue de Richelieu, le ministre a fait un choix dont lui saura gré le monde savant, et que l’équité approuvera. Cette équité ne serait pas satisfaite si, en enregistrant la retraite de M. Taschereau, nous ne rappe lions que c’est à lui que la Bibliothèque nationale doit les deux grandes mesures qui ont fait beaucoup pour les véritables études : la confection de catalogues impri més et l’ouverture d’une salle spéciale pour les travailleurs sérieux....