Extrait du journal
Le général Lusy de Pélissac vient d’être appelé au commandement d'une brigade de l’armée des Alpes, en remplacement du général Roche, mis en disponibilité, sur sa demande, pour motifs de santé. [La Patrie.) On lit dans la Patrie : La ville de Niort a été agitée, dans la journée du 18 fé vrier, par des désordres qui pouvaient avoir des conséquences plus graves. Le 2' Ugirmnt de chasseurs à cheval en garni son dans celle ville devait détacher un escadron de guerre à Saintes. Pendant que M. le maire de Niort demandait et ob tenait à Paris la révocation de cet ordre, en offrant les moyens de casernement nécessaires pour le régiment tout en tier, les anarchistes de la ville, saisissant un prétexte de conflit dans un intérêt local, avaient résolu de s’opposer au départ du 2e de chasseurs. Le 18, vers midi, le colonel a mis son régiment en marche pour escorter l’escadron qui allait se diriger sur Saintes. Au moment où il le passait en revue sur la place de la Brèche, voyant ses cavaliers pressés par la foule, il a donné ordre de la tenir à distance. A cet ordre si naturel et si nécessaire, les agitateurs ont commencé à lancer des pierres à ces braves soldats; bientôt après, un conducteur des ponts et chaussées, qui se faisait remarquer au premier rang, est venu provoquer le colonel qui était à la télé de son régiment et dans l’exer cice d’un commandement militaire. Le colonel, placé dans le cas de légitime défense, a frappé l’agresseur du plat de son sabre que le coup a brisé. Il n’y a rien à blâmer dans cet acte. Quiconque attaque un agent de !a force publique dans l’exercice de son mandat, doit s’attendre à la répression que la loi autorise. Sur celle légère blessure, la foule ameutée a assailli le co lonel et le régiment à coups de pierre. Deux barricades ont même été commencées pour faire obstacle au départ des chas seurs. Le préfet, le commandant de la garde nationale et te maire sont accourus sur le théâtre du désordre. Un piquet de la garde nationale s’est interposé entre les perturba leurs et les braves chasseurs, qui avaient montré un sang-froid et une modération exemplaires. A quatre heures, l’ordre était rétabli et il n’a plus été troublé. La justice informe. Ou lit dans l'Echo du Lot : Dimanche dernier, M. le préfet du Lot, assisté des principales autorités de la ville, a remis entre les mains de la garde nationale de Cahors le dra peau de la llépublique. Getle solennité a élé simple et imposante à la fois. Elle a commencé par la bénédiction épiscopale : l’atlluence était con sidérable autour du chœur et dans h nef de la cathédrale; la garde nationale, le 3ô' de ligne, les Ilots du peuple pouvaient à peine contenir dans sa vaste enceinte. M*r Bardou, assisté de ses deux grands vicaires et de son clergé, a célébré la messe, puis il a bénit les neuf drapeaux envoyés par le Gou vernement pour les milices citoyennes du département. Il a terminé par une allocution pleine d’à-propos et de dignité. « Messieurs, a-t-il dit, c’est avec une satisfaction que, d’a près la demande qui m’en a été faite, je viens de bénir les drapeaux destinés aux gardes nationales de Cahors et des principales villes de mon diocèse. J’ai etc heureux de celte occasion pour donner un témoignage sincère de ma sympa thie au premier magistrat du département et à toutes les au torités civiles et militaires. O Mais, après cette considération, messieurs, je trouve, dans cette cérémonie, une bien douce consolation pour mou...
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
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