Extrait du journal

laissons le soin de faire face à la première de ces deux armées ; c’est à l’opinion pu blique, au civisme de nos concitoyens que nous nous adressons pour paralyser les efforts incessants de la seconde. Qu’ils se méfient de ces donneurs de nouvelles, qui cherchent plus à savoir qu’à dire ce qui se passe; qu’ils évident surtout de se faire involontairement et sincèrement les propagateurs des -bruits qui, par des émotions sans objet, tendent à énerver la fermeté de la nation et à lui enlever ce calme dont elle a besoin. Des mesures ont déjà été prises par l’administration poar défendre le pays contre les Prussiens b l’intérieur : elles ne sauraient être trop énergiques, quand on songe aux graves conséquences que pour raient avoir des renseignements et des axis donnés en ce moment à l’ennemi. Quand il s’agit du sa!ut de la patrie, rien ne doit être indifférent, et chaque citoyen doit être aussi prudent et aussi réservé que ré sidu et énergique. PAUL DALLOZ....