Extrait du journal

Ainsi le prix de revient de chacune de ces sections est de : 7 millions et demi par lieue de 4,000 m. pour la lr* partie ; 2 millions — — pour la 2r partie; 14692,000 fr. — — pour la 3e partie, f.es travaux non effectués encore entre la place Tronchet et Asnières devant occasioner une dépense d’environ 4 mil lions, il en résultera que celle fraction du chemin, dont la longueur totale n’est que de 4,626 mètres, coûtera, matériel non compris, 7,300,000 fr., c’est-à-dire 6,500,000 fr. par lieue ; tandis que le reste du chemin n'aura exigé qu'environ 1,300.008 fr. par lieue. Du 26 août au 31 décembre, elle a transporté 499,442 voya geurs, et obtenu une recette de 595,135 fr. 70 c. La partie la plus importante des produits est provenue des places au plus bas prix; les wagons simples, où l’on paie 1 fr. pour le trajet entier, ont rendu 292.607 fr. 75 c. ; les diligences larifées à 1 fr. 60 c. n’ont donné que 132,779 fr. 29 c. Les dépenses de toute nature pendant le même tems ont élé de 285, 400 fr. 20 c. Le bénéfice net a donc été de 309,735 fr. 50 c., qui ont été distribués ainsi i Intérêts de 5 pour cent sur le capital versé par les actionnaires, soit pour quatre mois cl six jours • 105,000 Moitié des bénéfices excédant l'intérêt à ré partir entre les douze mille actions 102,000 U11 quart des bénéfices excédant l’intérêt à répartir entre les deux mille coupons de fonda tion 51.000 Un quart au compte de la réserve 51,735 60 Total 309.735 50 Parmi les faits remarquables révélés par ce compte-rendu nous signalerons d'abord la révolution produite par les che mins de fer dans le déplacement des hommes. Ainsi, du 26 août au 31 décembre, le chiffre minimum des voyageurs de Paris au Pecq a été de 960 par jour ; pendant les jour nées les plus glaciales du mob de janvier, il n'est jamais descendu au-dessous de 750. Ce qui n’est pas moins cu rieux. ce à quoi l’on devait encore ic moins s’attendre, c’est l’activité qu'ont prise, grâce au chemin de fer, les rapports de Paris avec de minces villages intermédiaires. Jusqu’à pré sent les trains ne s'arrêtent, entre Paris et le Pecq, qu’à Nanterre et à Chaton, et il n’y existe de stations que depuis le mois d'octobre ; dès l'origine, le nombre des voyageurs fournis par ces deux points n’a cessé de s’accroilre même quand la rigueur de la saison allait toujours croissant. Voici quel a été ce nombre mois p îr mois, d’octobre à février : Novembre 7,013, ou pur jour 234 Décembre 8,227, — 274 Janvier 8,529, — 284 (Commerce.)...