Extrait du journal

versets du texte infernal ; le rire contrefait le rictus, le recto terrible du grimoire prend un sens grotesque, lorsque 1 imbé cile famulus l’épôle au verso. Cela fait un i air à deux profils, lugubre d’un côté, gri! maçant de l’autre. On dirait un de ces mas ques tragi-comiques dont la lèvre crispée par un coin éclate de rire à l’angle opposé. Corentin, séduit par son tentateur, le suit l’oreille basse, pareil à un lièvre em mené à la chasse par un lévrier. Le chant vigoureux de Hoël entraîne et soutient sa I voix défaillante. La chanson de la folle qui reparaît au sommet du rocher, plane sur i le dialogue soucieux des deux hommes, in différente et légère comme la roulade d’un ! oiseau de nuit. La toile tombe sur ce trio ; magistralement compliqué. I Le second acte s’ouvre sur la lisière d’un forêt ; une troupe de paysans la traverse, à la clarté des lanternes. Ils entonnent un chœur goguenard dont le refrain imite ; le mouvement, des cloches en branle, j Vous diriez des jaquemarts engagés pour la messe du village voisin, et répétant en route le carillon qu’ils exécuteront ! le matin. — C’est ici, que se place la i n Valse de l’Ombre » qui reste, comme ; autre fois, le grand succès de la partition. Dinorah apparaît, et la lune, comme pour ' fêter la belle lunatique, trace autour d’elle un cercle de lumière. Son ombre se des sine sur ce miroir argenté ; la folle sourit à son image, elle lui tend les bras, elle l’invite à danser, à chanter comme ellê. Un air de valse va, revient, circule sur ses lèvres. A chacune des reprises qui ra mènent ce divin motif, un frémissement de plaisir parcourt toute la salle. C’est le mouvement aérien des danses impalpables...