Extrait du journal
soit ml grand sujet d inquiétude et de malaise. Nous voyous partout les nations, armer sur terre et sur mer. Des questions sont à résoudre, itou-seulement sur des différends intérieurs, fixais au*si sur des différends internationaux, qui peuvent éventuellement amener des iésultats et des conséquences déplorables. Mais nous avons confi tnce que la modération des gouvernements et le respect de tous les partis, dans ces contrées, pour les inté rêts nationaux, apporteront, grâce à la Providence, uue solution telle à toutes les questions, que nous pourrons voir arriver 1 été sans avoir eu à déplorer le retour dé ces hostilités que Fou nous a prédites pour le printemps. On nous a dit qu’au mois de mars les épées seraient tirées du four reau, que le canon gronderait et que l'Europe serait plongée dans les horreurs d’une guerre générale. Mars est presque entièrement écoulé. La prédiction a reculé son terme, elle a indiqué avril, mais je suis convaincu qu'avril comme murs, selon le vieux dicton, s’il arrive comme un lion, s’en ira comme un agneau. Espérons la continuation de cette paix, de cette amitié internationale, si favorable aux intérêts de toute l'Europe. Il n’est point douteux que si, malheureusement, la guerre avait lieu, le devoir du gouverne* ment de ce pays serait de prouver qu il l’a mis dans un état de defense respectable et qui puisse le faire assister sans craints et sans alarme à la tempête, en quelque endroit qu’elle éclate. Nous pourrons, mes sieurs, vous montrer que nous avons fait notre devoir à cet égard. Nous avons une armée aussi forte que jamais notre pays a pu se vanter d’en avoir une. Nous avons une marine nombreuse et bien équipée, et bien fournie de tout ce qui constitue la force navale, et nous avons de plus (nous en voyons un spécimen devant nous) ces nobles régiments de volontaires, dont l’effectif est aujourd’hui de quelque chose comme 150,000 hommes; braves gens qui, sacrifiant toute considération de bien-être particulier, et souvent à grands frais, con sacrent à acquérir la science militaire, les heures que peut-être ils pourraient passer dans l'indolence. Nous ne pouvons, messieurs, être trop reconnaissants envers ces braves gens, et je puis vous assurer que l’exempte qu ùs ont donné, et la ligure qu’ils ont faite, ont inspiré à toutes les nations du conti nent un nouveau respect pour le patrio tisme, l’indépendance et l’esprit national de la nation anglaise. Messieurs, malgré tous les différends qui se sont élevés sur le continent européen, nous avons la sa tisfaction de voir ie principe du gouver nement constitutionnel faire des progrès rapides dans toute l'Europe. Il fut un temps, vers la fin du dernier siècle, ou l’Angleterre seule pouvait se vanter d’avo> de véritables institutions représentatives et constitutionnelles. L’Angleterre faisait alors, cela u est pas douteux, l’adiTiiraticn des autres contrées, mais leur admiration était mêlée de désespoir de ne pouvoir suivre l’exemple qu’elle leur donnait. Au jourd’hui, nous avons la satisfaction de savoir que cet exemple a porté ses fruits, et que l’influencé de l’Angleterre s’est exercée avec tant d’énergie, de vigueur et de succès, qu’elle a mis les autres nations de l'Europe à même de l imiter et de par tager les bienfaits de ce régime constitu tionnel dont nous jouissons depuis si long temps. L’Europe, aujourd’hui, n’est plis un v.aste champ de despotisme, elle nous donne l'agreable et réjouissant spectacle d’institutions libérales établies de la Médi-...
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
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