Extrait du journal

Chambre des Pairs, du 6 mars• Le lord Grenville fit la motion que le bill concernant la révocation d’une partie de l’impôt fur les chandelles, &c. fut lu la troisième fois. Le lord R don observa que les mini. es du roi n’avoient pensé à la réduction des taxes , que pour le populariser , ou pour (aire oublier le dernier armement, « D ailleurs, dit l'orateur, suivant tout ce que j’apprends, l'état des finances nef pas gaffez florissant pour juftiticr la révocation proposée : ni l’exportation, ôi l’importation, ni même le commerce intérieur du royaume , n a été a fiez considérable dans les quatre dernières années, pour rendre cette meure convenable ». — Le lord Grenville nia lts a flirtions du 1 nd Rawdon.— « Le commerce d’Angleterre, dit ce ministre des affaires étrangères, n’a jamais été li étendu ; j’éprouve, &t toit vrai anglais éprouvera comme moi , une fenfatioti dévicieuse en pensant à l’état florissant de cet empire ».— Le lord Guilford s’opposa également à la révocation des impôts. « Peu importe, dit - il , que ce fait pour acquérir quelque degré de popularité qu’on propose cette réduction ; tout le monde fait que c’fi un piège tendu à la bonne foi du peuple. quant à moi , je me fuis toujours fortement opposé à la guerre entreprise contre la Ruine. On veut réduire les impôts pour réduire le peuple, & à une époque où les finances font très-délabrées. Je fais que I on dira que je parle ici contre les intérêts du peuple ; mais quelle que fait l’opinion publique à mon égard , j’obéis à cet in fiant à ma conscience , qui me commande impérieusement du m’opposer à la motion faite par un des friteurs de la cou-...