Extrait du journal

L'âpre vent qui ourle d'éèumes folles les lourdes vagues, soulève autour de ces cortèges ides tourbillons de confettis bleus et roses. Le teortège précédé d'une fanfare équipée en hussards hongrodis d'opérette, du secrétaire communal et autres autorités, suivi de musiciens déguisés en dragons de Carmen, passe lentement et défrouie des moutards carnavalesques et enchantés, parmi l'émotion générale. De serait Nice ou ce serait Capoue, sans ce vent qui saupoudre de sable les badauds comme s'il les - prenait pour des feuillets d'écriture que son devoir serait de séüher. Les petites villes de - Zélande ne connaissent pas ces pompes extraordinaires ; le bruit des fêtes meurt sur leur tranquillité. C'est à peine si les affiches qui annoncent le passage à Ostende, de Caruso, roi des ténors, avec portrait décoré de moustaches dominatrices, arrivent jusqu'à leurs murs. Pourtant parmi les foules qui se bousculent aux parades joyeuses des plages belges, pn voit des femmes aux nombreux jupons superposés, la tête serrée dans un bonnet de dentelle qui la fait toute ronde ; ce sont des -Z&landaises. Quelques paysans en casquette de soie, la face rasée à la mode hollandaise, en collier (tel le président Kruger apparaissait sur ses portmits) les accompagnent. Ils sont venus à bicyclette....