Extrait du journal

France, deux bandes armées conduites l'une par l'adjoint, l'autres par le maire du chef-lieu ie la Martinique, se sont livré dans l'intéreur de l'Hôtel de Ville un combat au cours duquel le maire a été tué, ainsi que plusieurs assistants. Les troubles avaient éclaté à l'occasion des élections municipales : parmi les orphéons hurlants, les bagarres se multipliaient pour vider les querelles qui s'accumulaient depuis deux ans entre les deux partis. Selon M. Knight, sénateur de la colonie, l'un d'eux avait réquisitionné la force armée pour expulser les conseillers répétant les votes de défiance, fait inscrire d'office 700 électeurs sur jugements verbaux d'un juge de paix intérimaire, tandis que 900 étaient rayés par le comité adverse, une bombe avait été jetée sous le fauteuil du maire le jour de sa proclamation....