Extrait du journal

Et je me rappelle avec tristesse maintenant, la visite délicieuse que nous fîmes à Nohant, voilà quatre ou cinq années elt 1admirable bonne grâce de Gabrielle Sand. Nohant était pour elle le séjour préféré. L'hiver, elle résidait dans les Pyrénéee, elle se montrait à ple-ine à Paris, souriante, silencieuse, discrète et déjà fugitive. Elle aspirait toujours à Nohant, qui était le délice de sa vie sereine et méloocülique. Là, son âme se trouvait bien. Et quel décor charmant, et adapté. Partout, aux murs, les portraits de George Sand, et on eût idit que ces portraits n'étaient pas ceux de la grand-mère, mais ceux de La petite fille. Gabrielle Sand, en effet, ressemblait prodigieusement à la « bonne dame » et à mesure que les ans .s'écoulaient, la ressemblance s accusait...