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Gil Blas, 5 janvier 1913

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Gil Blas
5 janvier 1913


Extrait du journal

Et ne croyez pas que je veux parler des pilotes d'une adresse, d'une hardiesse extraordinaires. Pas du tout : ceux-là mêmes sont condamnés d'avance s'ils continuent- Je veux parler d'un pilote quelconque, qui voit clair, mais qui n'a pas de qualités spéciales. Ce n'est pas un paradoxe : en effet, un pitote moyen (un amateur même) ne risque rien en aéroplane à condiltâon .qu'il vole sur un bon appareil, qu'il J.e vérifie régulièrement. Il isuffit d'être raisonnable, c'est-à-dire ne pas essayer de passer les Alpes par le mauvais temps, ni 's'engager dans un circuit au-dessus des villes, des, montagnes et des mers, sans souci du vent, du brouillard, des intempéries. Il n'y a alors po-u-r ainsi dire aucun danger....

À propos

Fondé le 19 novembre 1879 par Auguste Dumont, Gil Blas détonnait parmi les publications du Paris fin-de-siècle. Sa ligne éditoriale grivoise, littéraire et ouvertement mondaine charmait ses lecteurs, souvent citadins.

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