Extrait du journal

On les vit dans les cabarets, à l'heure où les soupeurs s'avachissent, où la fine épaule et la gorge moite des soupeuses ont à subir des baisers parftitués * au sherry-brandy. On les vit à Armenonville, sous les dentelles frémissantes des pâles verdures, par les soirées de juin laiteuses et dorées, quand le jour défaille dans l'atmosphère et dans les cœurs de femme la nostalgie d'àmour. Lady Carrington, en regardant Usko, suivait la mélodie des tziganes, languide et impétueuse comme elle-même; ses yeux, dont la prunelle semblait s'éteindre sous une vapeur voluptueuse, devenaient presque blancs tandis qu'elle écoutait le violon agoniser et ressusciter tour à tour, comme ,une amante lassée se réveille pour mordre - l'amant en pleine chair....