Extrait du journal

J'ai appris avec le plus vif intérêt que ta femme Vitz avait été condamnée à dix ans de réclusion pour avoir vitriolé son ami, le facteur Bonin. Avec précaution elle lui a. versé sur la figure le liquide corrosif. Le malheureux a été horriblement brûilé. Il est aveugle. Iil a cependant été sur le point d'accorder à la criminelle le pardon. Il voulait seulement qu'elle s'engageât, par écrit, à vivre auprès de lui, à le soigner jusqu'à sa mort. Comme on lui a fait observer qu'un te.l pacte serait nul, il est parti sans demander la grâce de son ancienne maîtresse. On aurait souri, si la situation du pauvre Bonin n'était pas lamentable. Je trouve cependant qu'il ne manque pas de logique. Il a raisonné ainsi :...