Extrait du journal

Ce fut alors une lutte acharnée entre Fortuné et sa terre. La grande richesse, qui lui tombait tout d'un coup, ne le grisa pas plus qu'elle ne le rendit paresseux. Dès le surlendemain de son mariage, on le vit parcourir le bourg et recruter trois ou quatre paysans, que leurs champs ne faisaient pas vivre, pour les attacher à lui. Du temps du premier mari de sa femme Julie, du temps de ce Beauquin, âgé et débile, trompé par les uns et volé par les autres, les terres avaient été forcées et gâchées à outrance; aussi souffraient-elles d'un dénérisse-...