Extrait du journal

1 Au milieu de ce cabinet meublé avec un goût d'artiste irréprochable, qui faisait alors l'admiration de Paris et dont une merveilleuse toile de Vinci était le principal ornement, monsieur Ferrandier était assis dans son fauteuil de tapisserie, vieux, souriant, charmant, couronné de ses cheveux de neige, correctement rasé et parfumé, et vêtu d'un de ces habits bleus à boutons d'or qui étaient encore de mode à l'époque déjà lointaine où se passe cette historiette. Aux pieds du vieillard était assise sur un tabouret sa fille Caliste, dont la robe blanche, le vrsage virginal et les cheveux lissés en bandeaux éveillaient une impression d'innocence et d'ignorance ingénue....