Extrait du journal

sOar il n'y a pas à dire, nous sommes revenus aux beaux jours d'avant le krach. On dirait que les gens du monde, dégoûtés des courses, ne s'occupent plus que de Bourse ! On revoit à la Petite tBourse du soir des cravates blanches et des pardessus à cols de vraie loutre, et wers une heure et demie, certains côtés *lu péristyle de la Bourse ressemblent beaucoup plus au pesage de Deauville qu'à un endroit où l'on fixe la valeur du crédit de. l'Etat. Pour peu que cela dure, et que les valeurs les plus diverses continuent à se livrer à des danses auprès desquelles les pas de la MômeFromage sont des pas de nonnes, nous allons revoir place de la Bourse les coupés féminins les plus hauts cotés du pavé de Paris. Il n'y a plus de pâtissier comme aux beaux jours de 1880, mais il y aura encore de belles nuits pour les remisiers élégants : car les femmes beaucoup plus fortes en affaires que les hommes (car elles y sont habituées depuis leur quinzième année) ne se contentent pas d'empocher des bénéfices de midi à trois heures : elles se font rendre, à partir de minuit, l'argent gagné par les intermédiaires !...