PRÉCÉDENT

Gil Blas, 20 septembre 1913

SUIVANT

URL invalide

Gil Blas
20 septembre 1913


Extrait du journal

Ce n'est un secret pour personne que Georges Ier ne s'était embarqué dans l'alliance balkanique qu'à contre-cœur et qu'aux débuts de la guerre, en octobre dernier, il avait reproché à Venizelos de l'avoir jeté dans une folle aventure. A vrai dire Georges Ier, temporisateur et pacifique, comme tout bon diplomate, n'avait au fond qu'une piètre GQnllano. dans les talents guerriers &,son fils. Il se souvenait, non sans amertume, de la façon dont le diadoque, frais émoulu de l'école militaire allemande, où il n'avait jamais passé d'ailleurs pour un aigle, s'était comporté lors de la première guerre gréco-turque. Sur son livret de chef d'armée — si l'on peut d-ire. - le prince héritier ne comptait en effet alors que des défaites et des paniques. Sans doute le gros enfant qu'était à cette époque Constantin était devenu depuis un homme : il avait bûché sa stratégie et son « kriekspiele », et son cerveau militaire, un peu lent à démarrer, avait pris des habitudes d'activité et d'initiative, au contact précisément de ces instructeurs militaires français, qu'ingrat ou plutôt insouciant il reniait l'autre jour à la table de son germanique beau-frère....

À propos

Fondé le 19 novembre 1879 par Auguste Dumont, Gil Blas détonnait parmi les publications du Paris fin-de-siècle. Sa ligne éditoriale grivoise, littéraire et ouvertement mondaine charmait ses lecteurs, souvent citadins.

En savoir plus
Données de classification
  • fallières
  • finot
  • guillaume ii
  • venizelos
  • georges ier
  • gil blas
  • roi de grèce
  • romanos
  • poincaré
  • kier
  • paris
  • grèce
  • france
  • berlin
  • allemagne
  • athènes
  • weimar
  • limoges
  • périgueux
  • turquie
  • heidelberg
  • la république
  • union postale
  • sorbonne
  • suez
  • comœdia
  • agence lubin