Extrait du journal

La nouvelle m'a causé une joie profonde.Enfin,il se rencontre des gens charitables pour penser un peu moins à fonder des asiles où les ivrognes, les souteneurs et les prostituées, auxquels l'âge interdit le « travail », peuvent vivre une vieillesse honorable et tranquille : il se rencontre des gens qui estiment que la pitié pourrait également s'exercer en faveur de ces êtres de force et de résignation qui sont les chevaux, de ces êtres de tendresse et de dévoûment qui sont les chiens, de ces êtres de grâce et de gentillesse qui sont les chats. Il se trouve, en France, assez dephilanthrophes qu'émeut le sort des assassins et des forçats, assez de sociétés que préoccupe le sort intéressant des filles et des pochards. Il n'est pas trop tôt qu'on songe à ces pauvres martyrs asservis par l'homme et en qui semblent s'être réfugiées les dernières vertus dont sont aujourd'hui dépourvus les gens....