Extrait du journal

(De la musique avant toute chose : c'est bien ~e cas de le dire. Voici le printemps, le beau printemps glacé où l'on grelotte, où l'on reprend ses fourrures, où il gèle, et ce n'est partout que musique. Harmonie, harmonie, qui nous vins d'Italie, tu nous viens aujourd'hui ides pays hyperboréens. Sans doute le ier mai nous intéressait, mais nous savions que Richard Strauss arrivait ; sans doute le sort du ministère nous intéressait, mais Gailhard allait tcoimmencer les scènes de musique russes sans doute, il y avait à Saint-Pétersbourg un complot contre le tsar, mais qu'importait, puisqu'à Paris nous entendions la Vie pour le tsar ? C'est le mois des concerts, des auditions et des opéras. Les femmes du monde elles-mêttnes rivalisent avec les directeurs : il n'est pas ide salon où ne tapote un pianiste, où ne crie iune chanteuse : les instruments joueraient tout seuls si, par extraordinaire, on oubliait fie les toucher. ils ont tellement l'habitude....