Extrait du journal

qui aime qu'un homme ne se mette à écrire qu'après avoir vécu, couru des dangers, tâlé la vie sous toutes ses faces, j'approuvais fort que la main qui s'exerçait à ciseler des phrases, fût d'abord une poigne solide, capable de sauver une existence, même de clucn, Cependant. les années passaient, et il [ advint qu'une fois, en arrivant -à GoYtr 'dreville, BineL-Valmer m'annonça qu'il allait me lire le manuscrit, non plus d'une pièce, mais 'd'un roman. Un roman ! Je levai les bras au ciel ! Mais ce fut fini. La voie était tracée. Il a de magnifiques dons de théâtre, et l'insensé écrit des romans ! Beaux romans, il est vrai, et qui gardent ceci :de théâtral qu'au moins ils ne trainent pas. II en est un, les Métèques, qui se passe en vingt-quatre heures ; et il dure l'espace d'une nuit, ce Plaisir dont j'allais vous parler lorsque je me suis laissé aller à de vieux souvenirs....