Extrait du journal

Viggiani marchait à grands pas. Le sentier était étroit, la nuit bien noire. On entendait la rumeur des branchages, et, au loin, le bruit de la rivière dans le ravin. Le souffle était sinistre. Le pâtre songeait avec ferveur à sa fiancée ; mais sa ferveur, par moments, s'assombrissait: x Ce Domenico ? » Le cœur de Viggiani grondait de colère. Il l'étranglerait ! Et !à, dans la nuit, il fit un geste terrible. A ce moment on l'appela. Il se retourna vivement. Trois ombres se détachèrent i'un buisson. Il reconnut Domenico et deux gardes. Il voulut se défendre. Mais il fut saisi, renversé par ces trois hommes qui lui lièrent fortement les mains....