Extrait du journal

On pense si, depuis trois mois, cette campagne mit en émoi le monde où l'on s'ennuie, et même les autres mondes I Entre, les salons du faubourg et ceux de la plaine Monceau, les salles à manger israélites et les « thés » des académiciennes influentes, ce fut un échange de notes diplomatiques, comme on n'en a vu depuis le Congrès de Vienne. Un ambassadeur qui aurait montré la moitié de l'habileté qu'on dépensa danscesnégociations, nous aurait gagné au moins l'Alsace et la Lorraine. Talleyrand déclarait qu'il devait à l'éducation du séminaire son génie de diplomate. Quels représentants à l'étranger ne nous donnerait pas un homme qui évolue avec succès parmi les vanités, les intérêts et les jalousies du monde académique ?...