Extrait du journal

C'est ce qui ressort du discours de l'hoîforable député sur la libérté des funérailles. On est généralement si peu libre pendant sa vie, que c'est bien le moins qu'on le devienne après son décès. M. de Mortillet réclame donc pour tout citoyen et aussi pour les citoyennes le droit de vendre, par anticipation, son corps aux étudiants en médecine qui en feront la demande. Mieux vaut encore, en effet, être disséqué par un carabin que par un asticot; le premier pouvant au moins faire bénéficier l'humanité des études qu'il aura faites sur votre individu. Le malheur est que vous soyez justement la seule personne à qui ces constatations médicales ne puissent pas profiter....