Extrait du journal

Celui-ci, comme son maître Gustav Stresemann, appartient au parti populiste, que l'on croyait acquis depuis 1927 à la République. Il paraît que non et c'est grave. C'est grave, puisque la confiance dont Stresemann jouissait dans les milieux alliés reposait en partie sur cette conversion. On savait que le parti populiste était l'élément le plus représentatif de la Schwerindustrie, qu'à ce titre il avait combattu naguère le chancelier Wirth, qui loyalement s'efforçait d'exécuter les traités ; on savait aussi que, pressentant une période de grandes affaires, il avait jugé, en 1923, le moment venu de se rapprocher du pouvoir ; on n'ignorait pas cependant que le parti populiste avait déclaré, en novembre 1918, qu'il gardait le pieux souvenir « des bienfaits de la monarchie et la conviction que l'Allemagne y reviendrait. »...