Extrait du journal

D'autres que nous y font aujourd'hui la r loi. Seuls des niais ou des fous peuvent t s'imaginer que cette perte sera finalement 1 pour "notre bien, que leurs ravisseurs n'auront rien de plus pressé que de nous les t restituer, dès la minute où l'occasion :eur en c aura été offerte. s Cette perte, ce Qui est plus grave, s'est c effectuée dans des conditions, au mil:eu de i défaillances, sinon de trahisons qui la ren- 1 dent bien plus douloureuse encore. c On dirait que pour un certain nombre, de t nos compatriotes, malheureusement non des moindres, des notions simples, claires, nettes t cependant, le devoir, la discipline, le respect s des engagements et de la parole donnée, se e sont subitement embrouillées, obscurcies, r Au lieu d'obéir, d'accomplir leur mission, d'exécuter leur consigne, surtout quand elle 1 émane dé notre chef à tous, le sauveur de 1 la patrie, ils l'interprètent à leur guise, ils r argumentent, ils discutent. C'est, du même s coup, sortir de la grande voie, celle de l'hon- r neur, pour se jeter dans les chemins de traverse et les sentiers obliques. ^ 1 C'en serait fait à jamais de la France, si c ce mal venait à se répandre et la contagion se développer. c Au lieu de la concorde, l'union, la disci- i pline qui, seules, peuvent nous sauver, nous < retirer de l'abîme sur les bords duquel nous sommes, nous aurions la confusion, le chaos 1 et finalement la ruine irréparable. < L'heure n'est pas pour chacun de nous à vouloir substituer ses opinions et ses préfé- 1 rences personnelles aux instructions données en pleine connaissance de cause, avec tous c les éléments d'information nécessaires par ] celui qui, seul, peut et doit indiquer la i route....