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Je suis partout, 4 mars 1938

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Je suis partout
4 mars 1938


Extrait du journal

La démission de M. Eden a jeté les épileptiques de l'alliance soviétique dags un tel état de fureur, que nous ne serions pas surpris si quelque cargo anglais était torpillé un de ces jours par les soins de nos chers alliés de Moscou et de Barcelone. Crime fasciste, naturellement! Et ce sera un beau tapage dans les rangs travaillistes. Les lecteurs de JE SUIS PARTOUT, eux, ne sont pas surpris par les événements. Il arrive ce que nous avons toujours annoncé. Et pour le prouver, voici, sans en changer un mot, mon article du 21 mars 1936. Je ne le reproduis pas pour le plaisir de poser au prophète. Mais ce que nous comprenions, pouvait être compris par tout le monde : ceux qui ont mis la France où elle est sont inexcusables. — P. G....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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