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Je suis partout, 5 mars 1932

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Je suis partout
5 mars 1932


Extrait du journal

Incontestablement, le scrutin à deux tours est un scrutin de « vieux ». Le supprimer c’est, suivant l’expression de M. Chéron, x aller à l’aventure ». Quelle aventure ? M. Chéron serait bien incapable de préciser. Pour lui, x l’aventure » c’est le changement. Qu’il soit « droite » ou qu’il soit « gauche », le change ment l’effraie. Alors il s’en tient à la formule : Chéron-Jeanneney-Doumer-Barthou. Il s’éton ne qu’on veuille changer d’hommes, de pro gramme et d’idées. 11 s’indigne des rires du Quartier Latin. Demain, il réclamera des lois spéciales contre ceux qui oseront par l’affiche, par le tract, par la « radio » ou simplement par des cris dans la rue affirmer que la Fran ce de 1932 n’est pas du tout celle de la généra tion de M. Chéron. Le rire...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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