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Je suis partout, 6 février 1937

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Je suis partout
6 février 1937


Extrait du journal

■ Il y a quelque chose de bien rassurant pour l'avenir de la société capitaliste, c'est l'empressement avec lequel les bolcheviks des deux sexes recherchent les décorations. Ils vo missent la bourgeoisie, mais ils en sollicitent humblement les hochets et ils les arborent avec fatuité. ■ Les dernières promotions comportent quelques promus mâles ou femelles que l'on pourrait bien retrouver, à la prochaine, dans les camps de concentration ou dans le box du conseil de guerre. A moins que la prudence ne leur inspire un reniement opportun. Cela s'est vu. * Ces damnés du ruban ne vivent pas mal. Ils ont tous des pla-places, des sinécures, des retraites. Ils habitent les musées nationaux. Ils ont un bureau bien chauffé, peu de travail,...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
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